«Nous avons fait le choix de l'opération Campus car il n'y a pas de fatalité : quelle est la fatalité qui voudrait que les campus aérés, magnifiques, écologiques, heureux, gais, que les bâtiments universitaires modernes et pas lézardés, que les implantations sportives de qualité, que les bibliothèques ouvertes y compris le dimanche, tout cela soit à l'étranger et pas chez nous ?» -- Nicolas Sarkozy le 14 octobre 2010
Réalisé depuis trois ans par l'Association de la fondation des étudiants pour la ville (AFEV), le Baromètre annuel du rapport à l'école des enfants de quartiers populaires met l'accent cette année sur "les souffrances à l'école" des élèves de milieux défavorisés.
Ce baromètre est le fruit d'une enquête effectuée d'avril à juin 2010 par Trajectoires-Reflex, qui a interrogé 760 enfants (192 primaires et 568 collégiens) en difficulté scolaire et soutenus par l'un des 7 000 étudiants bénévoles de l'AFEV. Sa publication est l'un des points forts de la troisième édition de la Journée du refus de l'échec scolaire, organisée mercredi 22 septembre par l'association dans une trentaine de villes de France. Selon l'enquête, 73,3 % des enfants interrogés "aiment peu, voire pas du tout aller à l'école ou au collège". Ils ne sont d'ailleurs que 9,6 % à aimer être à l'école, contre 60 % qui préfèrent être à la maison. Pourquoi ? Parce que près d'un quart (23,7 %) s'ennuie "souvent, voire tout le temps" à l'école. Mais aussi parce qu'un peu plus de la moitié (52,8 %) reconnaissent avoir été victimes de violences entre élèves dans l'enceinte de leur établissement. Par ailleurs, le sentiment d'échec scolaire et le manque de confiance de soi sont partagés par plus de la moitié des élèves qui disent penser ne pas pouvoir répondre aux attentes de l'école. L'ensemble, bien sûr, n'est pas sans effets sur la santé et l'état général de ces enfants… et se répercute à son tour sur leurs résultats scolaires. Les élèves interrogés sont 39 % à se plaindre de troubles du sommeil et 35,9 % de maux de ventre qu'ils attribuent pour un tiers au stress lié à leur scolarité.
Encore une étude qui confirme l'incapacité de l'école à promouvoir l'intégration des enfants d'origine étrangère... Extrait d'un article du Monde.
L'école a de plus en plus de difficultés à assurer ses missions d'intégration d'enfants d'immigrés, notamment dans les départements où ces populations sont surreprésentées, pointe le Haut conseil à l'intégration (HCI) dans un avis rendu public dimanche 24 octobre. Dans ce document de travail – mis en ligne par le Journal du Dimanche (PDF) et qui doit être remis dans sa version définitive au premier ministre en novembre – le HCI rappelle que "l'école républicaine" constitue "un espace d'intégration sociale" et que "l'école française doit exercer sa mission d'intégration culturelle". "Toutefois, force est de constater qu'aujourd'hui, l'école française a de plus en plus de mal à exercer ces missions", déplore le HCI.
Les concours de l'enseignement seront-ils mis en cause? Article dans Mediapart.
Derrière les témoignages catastrophés des enseignants nouvelle mouture, lauréats des concours 2010, «jetés dans la fosse au loup» sans formation, certaines organisations universitaires et syndicales craignent une remise en cause des concours de l'enseignement et du statut de fonctionnaire lui-même.
"9 universités seront bloquées totalement ou partiellement demain matin suite à une décision des étudiants réunis en assemblée générale : Paris1 - Tolbiac, Poitiers, Nantes, Limoges site de lettres, Pau, Le Mans, Amiens site de lettres, La Rochelle, Clermont 2.
5 universités sont fermées administrativement sur décision du président d’université : Rennes 2, Lyon 2, Montpellier 3, Saint-Etienne, et Le Havre.
L’UNEF appelle les étudiants à inscrire leur mobilisation dans la durée aux côtés des salariés.
L’UNEF appelle les jeunes à descendre nombreux dans la rue lors des prochaines journées intersyndicales de manifestations le jeudi 28 octobre et le samedi 6 novembre.
Mardi, pour la première fois depuis le début de la mobilisation sur les retraites, les étudiants ont fait parler d'eux dans les universités. Neuf sur quatre-vingt-trois étaient bloquées, fermées ou perturbées selon le ministère de l'Enseignement supérieur. Lyon-II, Rennes-II et Toulouse-II ont été fermées sur décision des présidents pour éviter des débordements, Bordeaux-III, Paris-VIII et Pau ont été bloquées par les étudiants tandis que Tours, Poitiers et Caen connaissaient des perturbations dans certains bâtiments. Des locaux de l'université de Strasbourg ont, par ailleurs, été occupés dans la nuit de lundi à mardi. L'Unef, elle, évoque vingt établissements où la grève aurait été votée en assemblée générale.
Texte d'un message Facebook envoyé aux membres d'un groupe pour bloquer les lycées.
"Bonjour à tous, pour que les blocus ce passent bien, je vous conseille :
1. Votez le blocus en Assemblé Générale, comme ça les profs, les autres élèves, les CPE, le proviseur ne peuvent rien vous dire. Pour faire une AG, demandez une salle à votre proviseur, s’il ne vous la donne pas, faites votre AG dehors. Distribuer des papiers sur lesquels vous notez uniquement « AG lundi à l’heure de la récré de l’après-midi : vote du blocus ! »
2. Une foi le blocus voté, je comprends que vous ne vouliez pas de filc devant votre blocus. Même si c’est mieux que ce soit vous qui les appeliez pour leur dire que vous bloquer votre lycée et que vous avez besoin d’eux pour la sécurité du blocus que si c’est le proviseur qui les appelles pour que vous viriez xp. Donc dans votre lycée, choisissez des gens cool, pour la paie dans le monde, grand et musclé qui seraient motivés pour faire le service d’ordre ;)
3. Rappelez bien plusieurs fois aux gens les raisons du blocus, vous n’êtes pas là pour sécher !
4. Pour éviter les problèmes avec le proviseur, dites lui que vous partez en manif sur Paris l’après midi et que vous ne bloquerez que le matin, ça évite qu’il s’énerve pour une demie journée de blocus !
5. Partez en manif sur Paris l’après midi ! Il faut qu’on soit nombreux dans la rue pour nous faire entendre !
Voilà, faites passer le message ;) Sarah Gaëlle Aubert Déléguée Nationale aux droits lycéen du Syndicat Général des lycéens 06.03.08.48.46"
Fewer workers to pay the pensions of more old people. That's the flip side of people living longer and having less children.
The big losers? Young people onto whom feckless, irresponsible, greedy elders have shifted the burden.
Unfunded pension obligations will fall, of course, on the young. Laurence Boone, an economist at Barclays Capital in Paris, calculated that the French "pension-fund deficit will widen to €24.5 billion by 2030." (source: The Economist).
This problem is not unique to France. That is why the USA and most European countries have increased their retirement age. No country can afford to pay full pensions to employees who retire at sixty and live until ninety. It's mathematical.
So why are French students as young as 15 marching in the streets to defend a system which loads them with debt, forcing them to work longer so that their parents can work less?
Pure politics.
Desperate to fight the government, the Unions, Socialist Party, UNEF and UNL (the national university and high school students unions) have called for reinforcements among the young. Having no jobs, the young don't lose salary -- just education --when they "strike". The police can't intervene for fear of an accident. And this terrifies the government. Ideal cannon fodder.
In an irony that no one has explained to the young demonstrators, the SNCF, RATP and EDF workers who started the strike benefit from extremely advantageous REGIMES SPECIAUX: they pay lower contributions, retire earlier (as young as 52) and receive benefits according to an exceptionally advantageous calculation (last 6 months of salary).
That the youngest and most exposed victims of the current system have been manipulated by ambitious politicians into acting against their own interests is sad but not surprising.
Here is former Socialist presidential candidate calling on 15 and 16 years olds to demonstrate in the streets, apparently oblivious that some parents might object to her encouraging their children to cut classes.
Ms Royal issued a statement the next day saying she never said what she said. Judge for yourself.
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If you think that anything written here is an exaggeration, check out the websites of the Socialist Party and UNEF, the union of university students and UNL the union of high school students.
"Tous les lycéens de chaque lycée doivent organiser un blocus. Attention celui-ci est vraiment prévu partout pour faire comprendre que personne ne veut de retraite à 70 ans! Celui-ci sera surement le seul qui pourra réveiller! ET cette fois ci venez nombreux personne ne rentrera. Envoie ce message à un maximum de lycéens."
Qui est à l'origine de cet appel à bloquer les lycées?