Article intéressant de Benoit Floc'h dans le supplément Education du Monde du 10 février:
Voici quelques extraits:
Ce qui a été appris en primaire n'est pas toujours utilisable au collège.
Joëlle Aden, formatrice en langues à l'IUFM de Créteil et responsable d'une équipe de chercheurs en didactique:
"Les professeurs de 6è remarquent chez les élèves de mauvaises intonations ou des formulations figées et pas toujours justes. Il faut défaire et refaire. De ce point de vue, c'est donc pire qu'avant."
En cause, notamment, le niveau à l'oral des professeur des écoles, lesquels sont poussées par le ministère à assurer l'enseignement de langues. L'idée d'avoir recours aux enseignants plutôt qu'à des intervenants extérieurs, "c'est bien" estime Mme Aden, "mais on n'a pas prévu de les former avant! On fait les choses à l'envers... Donc beaucoup de professeurs sont perdus."
C'est le cas de ceux en poste dans les écoles depuis longtemps, mais cela concerne également les étudiants. Parmi ceux que Mme Aden voit passer à l'IUFM de Créteil, "environ 80% n'ont pas le niveau à l'oral pour pouvoir enseigner, c'est à dire le niveau B2* (fin de lycée)" regrette la formatrice.
La suite de l'article est également intéressant, mais il n'est malheureusement pas disponible sur l'internet. Pour en savoir plus, vous devez trouver un exemplaire papier du Monde du 10 février, peut être dans votre médiathèque du quarter...
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Depuis 2005, la France a adopté le cadre européen de référence pour les langues (CECRL) dont le but est de favoriser la mobilité des Européens, la compréhension réciproque et la coopération. Le CECRL est divisé en six niveaux (A1, A2, B1, B2, C1, et C2), le premier correspondant à celui acquis à la fin de l'école primaire....
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