Les universités parisiennes - au nombre de 13 depuis l’éclatement de la Sorbonne en 1970, dont 9 intra-muros - connaissent un grand chambardement. Dans le cadre du Plan campus qui promet des fonds pour des projets de rénovation immobilière, la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, leur a demandé de se regrouper en Pres (pôles de recherche et d’enseignement supérieur). Trois (voir ci-contre) sont prévus. Un quatrième groupement, qui ne sera pas un Pres, rassemblera les grandes écoles de la montagne Sainte-Geneviève, au cœur de la capitale, autour du Collège de France et de Normale Sup.
Chaos. Au total, la ministre leur a réservé 700 millions d’euros dont 200 ont déjà été alloués au premier Pres lancé le 9 février, université Paris-Cité. En réalité, les universités ne toucheront que les intérêts de ces sommes qui seront placées. Et ce ne sera pas tout de suite : il faudra d’abord mettre au point des partenariats public-privé, c’est-à-dire trouver des entreprises privées qui vont réaliser les travaux, les intérêts devant servir ensuite à leur payer des loyers.
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