Marie Conquy, Alexandra Gonzalez et Audrey Minart 07/04/10 à 10h45 FRANCE SOIR
1. A l’école comme à la maison
Se sentir à l’école comme chez soi. C’est l’un des principes phares du système éducatif finlandais. Ainsi, dans la plupart des établissements primaires et secondaires, les chaussures sont bannies et les élèves circulent… en chaussettes. Des espaces sont spécialement conçus pour le repos, les locaux sont bien chauffés et agréablement aménagés afin de créer un esprit de convivialité et éviter les tensions.2. Tutoiement et proximité
En Espagne et en Finlande, élèves et professeurs s’appellent fréquemment par leurs prénoms et se tutoient. Cette familiarité n’exclut pas le respect mutuel mais vise à instaurer des relations privilégiées entre le corps enseignant et les élèves. Le sens de la hiérarchie est moins développé qu’en France et, dans le secondaire, les cours ressemblent plus à une conversation entre adultes qu’à un cours magistral.3. L’art contre la violence
Soutenu par la commission européenne, le projet MUS-E amène les arts dans les écoles afin de prévenir la violence. Une à deux heures par semaine, un artiste intervient dans une classe pour enseigner sa matière aux élèves. Musique, danse, théâtre ou arts visuels, beaucoup de disciplines sont représentées. Les écoles sont choisies en fonction de leur accès restreint à la culture. Aujourd’hui, ce programme est appliqué dans onze pays, comme la Belgique, la Hongrie, l’Italie ou encore Israël, et la fondation travaille avec un réseau de 900 artistes.4. Un lieu ouvert sur la ville
Pas de grille à l’entrée, ni de clôtures entre la cour de récréation et la rue. En Finlande, l’école est un lieu ouvert sur l’espace public et sur le monde. D’ailleurs, s’ils ont le sentiment de pouvoir apporter leur expertise sur un sujet, les parents peuvent librement assister aux cours.5. Sport et musique pour ne pas buller
Pour favoriser un meilleur équilibre personnel des élèves, plusieurs pays européens, comme l’Allemagne ou la Finlande, font une large place au sport, aux arts plastiques et à la musique. Et comme les journées de classe se terminent tôt (vers 14 heures ou 15 heures), les écoles proposent davantage d’activités périscolaires pour éviter que les jeunes passent leur après-midi devant la télévision ou l’ordinateur.6. Bals de promo et tee-shirts griffés
La plupart des écoles américaines ont mis en place, avec succès, un programme de prévention des violences scolaires basé sur la construction d’un sentiment d’appartenance commune des élèves à leur établissement. Divers événements sont organisés tout au long de l’année dans cette optique : rencontres sportives entre écoles, bals d’étudiants, cérémonies de remise des diplômes, développement des produits dérivés (sweats et casquettes à l’effigie de l’école). Cette implication permet de limiter les comportements déviants et le vandalisme.7. Des élèves médiateurs
Plusieurs élèves volontaires dans chaque classe sont désignés comme « médiateurs ». Leur rôle ? Intervenir dans les conflits opposant d’autres élèves afin de les résoudre pacifiquement. Encore au stade expérimental, cette solution a néanmoins été appliquée par plusieurs établissements américains, et commence à trouver des échos en France.8. Guérir plutôt que punir
La méthode Farsta, utilisée par plus de la moitié des établissements suédois, permet d’enrayer efficacement la persécution d’un élève et la récidive des fauteurs de troubles. La procédure est toujours identique : confidentialité totale sur l’identité de la victime et son agresseur (même les parents n’en sont pas avert
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