Selon le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, il s'agit de l'une des réformes «structurelles les plus importantes», engagées par la France ces dernières années. Grâce à la loi votée en 2007 qui permet une dévolution des ressources (patrimoine immobilier, budget, ressources humaines), les universités sont davantage maîtresses de leur destin. La maîtrise de leur masse salariale leur permet de dégager des marges de manœuvre pour conduire leur politique en matière de décharges de services ou de recrutement, notamment. Les conseils d'administration peuvent définir une politique salariale différenciée en attribuant des primes. L'université d'Aix-Marseille-II a ainsi attribué une prime de 20 000 € à sa «meilleure équipe pédagogique». Elle a aussi choisi d'attribuer une prime d'«excellence scientifique» à 20 % de ses enseignants chercheurs. L'université de Nancy-I a, quant à elle, décidé d'alléger le temps d'enseignement de ses jeunes maîtres de conférences pour qu'ils se consacrent davantage à leurs recherches.
via www.lefigaro.fr
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