Alors que cinq millions de personnes parlent l'arabe en France, son apprentissage à l'école reste peu développé, notamment dans le secondaire, au grand dam de spécialistes qui craignent que ce déficit profite à des enseignements plus communautaires ou religieux.
A l'honneur du salon Expolangues à Paris, l'arabe est après le français la deuxième langue usuelle en France, où "la tradition d'enseignement de l'arabe date de Colbert", selon Luc Deheuvels, vice-président de l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco).
Aujourd'hui, 22 universités et la quasi-totalité des grandes écoles l'enseignent, indique-t-il.
Mais c'est plus tôt que le bât blesse. Si chaque année 5.000 candidats choisissent l'arabe au bac, seulement 6.178 élèves l'apprenaient dans le secondaire en 2009, soit 1% des effectifs, selon le ministère.
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