Sorbonne Confidential

La Finlande : un modèle éducatif pour la France ? - Écoles Alternatives

Contrairement à d’autres pays comme l’Allemagne ou la Pologne, qui depuis les deux premières enquêtes PISA ont su réagir en réalisant les réformes nécessaires et ont progressé en conséquence, la France, elle, a fortement régressé. Son système apparaît désormais non seulement peu efficace, au vu de ses performances globales, mais aussi de moins en moins capable de corriger les inégalités de résultats des élèves engendrées par le statut socio-économique de leurs familles. Alors que la dépense d’éducation reste élevée, l’école française semble inexorablement tirée vers le bas. Il est donc urgent de faire le détour par un pays qui vient de confirmer sa place éminente dans le peloton de tête mondial de l’efficacité éducative.

Pour la Finlande qui a su bâtir une école où l’excellence va de pair avec l’équité, le souci de transmettre des connaissances n’empêche pas de mettre l’élève au centre de toutes les préoccupations. L’idée qu’un élève heureux, épanoui, libre de se développer à son rythme, acquerra plus aisément les savoirs fondamentaux n’a rien là-bas d’une utopie de pédagogue illuminé : c’est tout simplement ce qui oriente l’action de tous : état, municipalités, chefs d’établissement, professeurs… La Finlande respecte profondément les savoirs, mais elle respecte encore plus les individus à qui elle veut les faire acquérir. Et cela ne passe pas là-bas pour un idéalisme débridé, mais pour le plus élémentaire pragmatisme.

via ecoles.alternative-democratique.org

Teacher Education in Finland

via www.oaj.fi

Finland's education success : lessons for France? BBC News

When it comes to international results, Finland's schools score consistently at the top.

However, pupils study the fewest number of class hours in the developed world.

World News America travels to Helsinki to find out the secret of the Finns' education success

via news.bbc.co.uk

Not in France! : US States Strive to Overhaul Teacher Tenure

Over the past year, a handful of states have begun to overhaul their tenure-granting processes by increasing the number of years it takes teachers to win due process rights, and by trying to improve the evaluations that are supposed to guide determinations of whether a teacher qualifies for the benchmark.

The recent efforts differ in several ways from prior waves of reform. With the lone exception of Florida, the states seek to change the tenure-granting process, rather than abolish it. The revisions are also being coupled with movements to tie tenure to student academic achievement, reflecting an increased emphasis in national policy circles on the importance of gauging teachers’ impact on student learning.

via www.edweek.org

Le Groupe Jeune Afrique lance une publication panafricaine en langue anglaise

En 2005, le Groupe Jeune Afrique lance une publication panafricaine en langue anglaise, The Africa Report, qui rassemble les meilleurs journalistes spécialistes du continent et s'appuie sur l'expertise du Groupe Jeune Afrique. Son objectif est de proposer tous les trimestres une analyse approfondie des enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels du continent.  [...] Le hors-série L'État de l' Afrique en 2005, paru en avril dernier, a rencontré le même succès que son prédécesseur publié un an plus tôt. Sorti un mois plus tard, The Africa Report marque notre entrée dans le monde anglophone, et préfigure la publication régulière, en langue anglaise, 

via africa.jeuneafrique.com

Francophone associations launch war on English !

 At a press conference in front of 250 spectators at the Salon du Livre in Paris, Claude Hagège, member of the elite Collège de France, called for war against the English language.

"C'est la guerre!" Professor Hagège concluded to thunderous applause.

Sixteen Francophone associations from France, Belgium, Flanders, and Quebec joined forces at the Salon du Livre to launch their counter-attack against the "mutation towards linguistic vassalization" under the yoke of the English language.

The 16 associations issued a call for the French government to organize "Etats généraux de la langue française et de la Francophonie".  

(Traditionally, "états généraux" were general assemblies organized by the King of France to deal with a political crisis, usually war.)

The Francophone associations want to "clarify urgently the place of French, foreign and regional languages in the Francophone Community".

They list 13 issues  (see link here) including the objectionable dominance of English as a foreign language in schools, use of English in companies, on TV, in European institutions and the lack of a vigorous policy for spreading French language and culture.

Accroissement de l'usage de l'anglais -- C'est la guerre ! dit Claude Hagège

Chaque année, le Prix de la carpette anglaise est attribué "à un membre des élites françaises qui s'est distingué par son acharnement à promouvoir la domination de la langue anglaise en France". Le palmarès compte un gibier politico-médiatique de première main : Christine Lagarde, Jean-Marie Messier, Jean-Marie Colombani mais aussi France Telecom et le Groupe HEC...

A la tête du combat pour la diversité culturelle, l'écrivain Philippe de Saint-Robert et le linguiste Claude Hagège demandent au gouvernement d'organiser des Etats généraux de la langue française et de la Francophonie. Leur constat de l'emprise anglophone sur les différentes sphères de la vie publique est impitoyable : obligation faite aux armées française et européenne d'employer la langue anglo-américaine, prépondérance de la chanson et du cinéma états-uniens dans les médias français, accroissement de l'usage de l'anglais au sein des entreprises...

Conclusion de Claude Hagège, professeur au Collège de France : "c'est la guerre !"

La langue française, identité déchue "des élites dominantes de droite, de gauche et du centre"

 via meridien.canalblog.com

QUEBEC La permanence des écoles privées de langue anglaise est menacée

Lorsqu’il a présenté le projet de loi 104, le gouvernement du Parti Québécois a indiqué que son intention était d’empêcher les parents allophones ou francophones d’envoyer leur enfant dans une école « passerelle » de langue anglaise pendant un an, dans le but de faire passer cet enfant, ainsi que ses frères et soeurs, dans le système des écoles publiques de langue anglaise. Sur cette question, le gouvernement du Québec a été victorieux : la Cour suprême a clairement statué que les écoles passerelles ne devraient pas exister.

Mais, en fait, la loi 104 a fait beaucoup plus, en retirant le seul moyen, modeste mais tout de même important, pour les écoles de langue anglaise — et, pourrait-on soutenir, pour la collectivité anglophone du Québec — de recruter de nouveaux membres parmi les personnes qui légitimement sont plus acquises à, et associées à, l’éducation en anglais. Si elle n’avait pas été contestée, la loi 104 aurait eu pour effet, au fil de plusieurs générations, de réduire le nombre de personnes se qualifiant pour fréquenter une école de langue anglaise et de faire passer ce nombre sous la barre minimale nécessaire pour conserver des écoles rayonnantes et créatives.

via www.vigile.net