Posted on 26 January 2013 in en français, Higher Education, Schools and Education in France | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: agrégation d'anglais, concours, French education news, professeurs d'anglais, résultats 2012
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extrait du rapport remise au ministre de l’éducation Nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche par Jean-Pierre Obin, Inspection générale de l’éducation nationale Groupe Etablissements et vie scolaire, en juin 2004
(Rapport Obin, Education Nationale, 2004, pages 22-23)
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Des institutions et des médias se sont largement fait l’écho du récent développement de l’antisémitisme dans la vie sociale et dans les établissements scolaires. Nous ne pouvons hélas que confirmer l’ampleur et la gravité d’un phénomène qui prend deux formes principales.
D’une part on observe la banalisation, parfois dès le plus jeune âge, des insultes à caractère antisémite. Le mot « juif » lui-même et son équivalent « feuj » semblent être devenus chez nombre d’enfants et d’adolescents une insulte indifférenciée, pouvant être émise par quiconque à l’endroit de quiconque. Notre sentiment est que cette banalisation ne semble en moyenne que peu émouvoir les personnels et les responsables, qui mettent en avant, pour justifier leur indifférence, le caractère banalisé et non ciblé du propos, ou encore l’existence généralisée d’insultes à caractère raciste ou xénophobe entre élèves, visant par exemple les « arabes » ou les « yougoslaves » : une composante de la « culture jeune » en quelque sorte.
D’autre part les insultes, les menaces, les agressions, bien ciblées cette fois-ci, se multiplient à l’encontre d’élèves juifs ou présumés tels, à l’intérieur comme à l’extérieur des établissements ; elles sont généralement le fait de condisciples d’origine maghrébine. Dans les témoignages que nous avons recueillis, les événements du Proche-Orient ainsi qu’une sourate du Coran sont fréquemment invoqués par les élèves pour légitimer leurs propos et leurs agressions. Ces justifications peuvent aller jusqu’à assumer les persécutions ou l’extermination des Juifs. L’apologie du nazisme et de Hitler n’est pas exceptionnelle : elle apparaît massivement dans d’innombrables graffitis, notamment de croix gammées, et même parfois dans des propos ouvertement tenus à des instituteurs, professeurs et personnels d’éducation. Ces agressions n’épargnent pas des personnels ni d’autres élèves, comme cette collégienne turque nouvellement arrivée en France et devenue le souffre-douleur de sa classe parce que son pays « est un allié d’Israël. » Il est d’ailleurs devenu fréquent, pour les élèves, de demander sa religion à un nouvel élève ou à un nouveau professeur. Nous avons constaté que beaucoup de professeurs ne refusaient pas de répondre à cette question.
Ces agressions, parfois ces persécutions ravivent des souvenirs particulièrement douloureux chez les familles dont les enfants en sont les victimes. Elles ont notamment pour effet, dans certaines grandes agglomérations où l’offre scolaire et les transports en commun le facilitent, le regroupement des élèves d’origine juive, dont la sécurité n’est plus assurée dans nombre d’établissements publics, dans des établissements privés et publics dont l’aspect « communautaire » ou « pluricommunautaire » est de plus en plus marqué. Dans ces collèges et ces lycées, on observe alors souvent, de la part des élèves de famille juive, des manifestations d’appartenance religieuse ou identitaire à rebours. Elles visent notamment les élèves « musulmans » ou « arabes » et sont attisées là aussi par des groupes extrémistes, plus nationalistes et racistes que religieux, comme le Bétar, qui mènent des « expéditions punitives » et diffusent des affiches et des tracts violemment anti-arabes. Plus inquiétant, des professeurs affichent leur judéité et une certaine crispation identitaire comme en témoigne ce chef d’établissement, effaré par l’accueil reçu de certains personnels le félicitant de la nomination « d’un proviseur juif » à la tête de leur lycée. Dans d’autres établissements, comme dans ce collège d’un bourg de la vallée du Rhône, nous avons constaté que la scolarisation d’élèves juifs ne se faisait plus que grâce à sa dissimulation, seul le principal en ayant été informé par les parents et assurant discrétion et vigilance ; mais le patronyme des élèves ne le permet pas toujours. Cette situation existe également s’agissant de personnels. 23
Quoiqu’il en soit, si le racisme le plus développé dans la société reste le racisme antimaghrébin, ce n’est plus le cas dans les établissements scolaires, où il a été très nettement supplanté par le racisme anti-juif. Il est en effet, sous nos yeux, une stupéfiante et cruelle réalité : en France les enfants juifs - et ils sont les seuls dans ce cas - ne peuvent plus de nos jours être scolarisés dans n’importe quel établissement.20
Posted on 02 April 2012 in en français, Schools and Education in France | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: anti-semitism, enfants juifs, France, groupes extrémistes, islamisation, islamn ghettos, Merad, Toulouse, école, éducation
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Few subjects inspire more passion among French bloggers than the increasing use of the English language. To follow the debate and to understand what kind of arguments are used, see discussion on AgoraVox site.
Posted on 15 February 2012 in en français, Higher Education, in English | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: anglais, English, France, French culture, langue anglais, learn English
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Les Nouvelles Conditions de Recrutement des personnels enseignants et d'éducation - Ministère de l'Éducation nationale
Les principes de la réforme
Le niveau de recrutement par concours des personnels enseignants est élevé au master (bac + 5).
L’objectif est d’améliorer la formation des futurs enseignants et de leur faire acquérir une plus grande qualification professionnelle.
De plus, ces nouvelles conditions de recrutement permettent de rapprocher le système français de recrutement du cadre européen.
Les enseignants français bénéficient d’une formation de cinq années d’études dont les universités assurent pleinement la responsabilité. Cette formation se fonde par ailleurs sur un référentiel de dix compétences, alliant l'expertise dans la discipline à la capacité d'enseigner et d’animer une classe, la compétence linguistique et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
lire plus sur www.education.gouv.fr
Posted on 03 February 2012 in en français, Higher Education | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: concours, education, enseignants, French teachers, teacher training, éducation
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The French, The Economist observes, have an unusually large number of pointless committees. 697 to be exact.
France has commissions for noise, for the air, for water, for cold, for the polar regions, for rubbish and more. There are at least 13 commissions for inventing new French words or phrases. Charged with translating “breaking news” last year, one came up with the snappy "information de dernière minute."
Luc Ferry's salary-for-nothing commission is by far not the worst.
His council has a smallish budget, most of its members are unpaid and it produces reports. It is not to be confused with the nine-member Council for Employment, Income and Social Cohesion, nor the 51-member Employment Policy Council, and certainly not the 36-strong Council for Economic Analysis, which in turn has nothing to do with the 36-strong High Council for the Social Economy.
This said, it still might make more sense to pay the monthly salary to someone who actually does the work.
As Le Figaro points out, fake inspectors in France's Education Nationale "don't come to fill a post. Their activity, when they perform it, corresponds to no defined need and their recruitement is not subject to any selection or competition."
"Ils ne viennent pas combler un poste vacant, leur activité - quand ils l'exercent - ne correspond à aucun besoin défini et leur recrutement ne fait l'objet d'aucun concours ni critère de sélection… Dans le jargon de l'Éducation nationale, on les appelle les «IAP», les inspecteurs de l'académie de Paris. Vendredi, leur condition a été passée au crible devant les hauts magistrats de la Cour des comptes. Fait exceptionnel, cinq hauts fonctionnaires, parmi lesquels deux anciens directeurs de cabinet du ministère de l'Éducation nationale et un recteur, comparaissaient vendredi en toute discrétion devant la cour de discipline budgétaire et financière de la Cour des comptes, juridiction administrative chargée de punir les infractions en matière de finances publiques. En cause : la douzaine de nominations intervenues au sein de cette inspection si particulière, entre 2006 et 2008. Le procureur général estime en effet qu'existaient «de sérieuses raisons de mettre en doute la régularité» de ces nominations."
via www.lefigaro.fr
Posted on 26 June 2011 in en français, in English | Permalink | Comments (0)
Tags: cour des comptes, Education nationale, IAP, inspecteurs, Luc Ferry
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Docu-fiction féroce, Sorbonne Confidential dévoile les archaïsmes et les innombrables obstacles du système éducatif français pour une étrangère. Et avance pourquoi les français sont indécrottablement "nuls" en anglais.
France-Amérique : Vous avez choisi d'écrire cette charge sur le ton de la comédie.
Laurel Zuckerman : L'humour est une bonne façon d'aborder ces questions : il vaut mieux se moquer du système et de son absurdité. Je n'ai pas tout raconté bien sur, sinon je vous jure qu'on ne me croirait pas.
F-A : Vous vous êtes attaquée ici à une vénérable institution.
L.Z : Aux Etats-Unis on pense que la Sorbonne, c'est Harvard. Les gens ne savent pas...
F-A : Le livre est né d'une frustration ?
L.Z.: Je suis partie d'un constat : selon une étude publiée en 2002, la France était dernière pour l'apprentissage des langues étrangères. C'est bien qu'une méthode ne fonctionne pas. J'ai vu un lien entre la formation des professeurs et le résultat, à l'école. Tout est lié. J'ai commence à rédiger le livre en prenant des notes en classe.
F-A : En tant qu'Américaine, à quels obstacles vous êtes-vous heurtée en préparant ce concours ?
L.Z.: J'ai découvert qu'en France, ce n'est pas parce que l'on parle anglais que l'on peut l'enseigner, c'est même plutôt le contraire ! En tant qu'anglophone, il me paraissait évident que je puisse enseigner la langue anglaise. Pourtant, je me suis vite rendue compte que l'agrégation d'anglais est un examen incroyablement difficile à passer, encore plus pour les anglophones comme moi, ce qui est un comble. La moitié du programme est strictement en français et n'a rien à voir avec l'enseignement de l'anglais : l'épreuve de dissertation est insurmontable pour les étrangers, qui se font saquer.
Rencontre avec Laurel Zuckerman, auteure de Sorbonne Confidential, mémoires satiriques et plongée d'une Américaine dans les aberrations du système universitaire français.
Posted on 20 April 2011 in en français | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: apprentissage des langues, enseignants, formation, France, humour, satire, éducation
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Les parents se plaignent que les enseignants absents ne soient pas remplacés. Certains parents et proviseurs passent même des petites annonces pour recruter eux-mêmes des contractuels. Trouvez-vous ça normal ?
Je tiens d'abord à rappeler que dans l'Éducation nationale, nous ne comptons que 4% d'absences sur une année. L'absentéisme n'y est pas plus développé qu'ailleurs. Et 96,2% de ces absences sont remplacées. Le remplacement s'améliore. Le taux de mobilisation des professeurs titulaires sur zone de remplacement est passé de 76,53% en octobre 2009 à 85,76% en février 2011. La situation dont vous parlez est d'ailleurs très marginale. Mais notre système du remplacement doit s'améliorer en étant plus souple et plus réactif. Il faut donc faire appel à des contractuels lorsque nos titulaires remplaçants ne sont pas disponibles. Naturellement, ce n'est pas le rôle des parents de passer des annonces de recrutement. En revanche, j'ai demandé aux proviseurs qu'ils le fassent et qu'ils se mettent en contact avec Pôle emploi. Ce n'est pas en recrutant davantage de titulaires remplaçants que ça marchera mieux. Les vacataires, étudiants ou jeunes retraités, peuvent très bien remplir ce rôle. Le système, trop rigide, a montré sa faillite dans le passé. Il faut donc l'assouplir.
via www.lefigaro.fr
Posted on 04 April 2011 in en français | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: Luc Chatel, professeurs absents, éducation
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INTERVIEW -
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Le ministre annonce la création ce matin d'un comité chargé de réfléchir à l'apprentissage des langues vivantes de la maternelle au bac.
LE FIGARO - Vous installez ce matin le comité de réflexion sur l'enseignement des langues. Quelle sera sa feuille de route ?
Luc Chatel - Les Français ne sont pas bons en langue étrangère. Dans tous les classements internationaux, nous arrivons derrière les Suédois, les Danois, les Allemands, etc. Je pense que le temps est venu de réinventer cet enseignement. Je vais confier aujourd'hui cette tâche au comité, qui sera présidé par Suzy Halimi, présidente honoraire de Paris-III et grande angliciste. En feront aussi partie, entre autres, le linguiste Claude Hagège, Claude Bébéar et le sénateur Jacques Legendre. Je souhaite qu'ils fassent des propositions applicables à la rentrée 2012. Je n'ai pas d'idée préconçue. Mais je pense qu'il faut une épreuve orale au bac, en langue vivante 1, en plus de l'écrit actuel. La langue est un outil de communication, il faut savoir la parler.
Comment comptez-vous élargir l'enseignement de l'anglais aux enfants dès l'âge de trois ans, alors que les postes d'intervenants étrangers sont les premiers à ne pas être reconduits en raison des suppressions de postes ?
Nos jeunes enseignants parlent désormais davantage l'anglais, ils peuvent l'enseigner. Je pense surtout qu'on peut utiliser les nouveaux modes de communication. On peut apprendre l'anglais à Paris par visioconférence en dialoguant avec un enseignant basé à Londres. Nous allons mieux travailler avec les collectivités locales chargées de financer les équipements des écoles primaires, en vidéoprojecteurs ou ordinateurs. Enfin, dire qu'on doit d'abord bien parler français avant d'apprendre une langue étrangère est absurde : à Singapour, j'ai vu des enfants de cinq ans parler remarquablement anglais et chinois.
via www.lefigaro.fr
Posted on 04 April 2011 in en français | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: anglais, langues vivantes, Luc Chatel, Suzy Halimi, éducation
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Extrait d'un article du Figaro par Marie Estelle Peche sur le redoublement scolaire, une étude Eurydice commandée par la Commission européenne
La France serait championne de cette pratique du système éducatif, qui s'expliquerait surtout par des raisons culturelles.
Malgré des réglementations assez similaires, les taux de redoublement varient fortement entre les pays européens. Que ce soit à l'école ou au collège, la France est championne en la matière. Au niveau de l'école primaire, la France affiche 17,8% de taux de redoublement quand la Grèce est à 2% ou l'Autriche à 4,9%. De même, au niveau du collège, les taux de redoublement vont de 0,5% en Finlande à̀ 31,9% en Espagne quand il est de 23,5% en France.
via www.lefigaro.fr
Posted on 20 February 2011 in en français | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: France, inégalité, redoublement, école, éducation
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Extrait de C'est Classe, par Véronique Soulé, Libération
Nicolas Sarkozy vient de s'apercevoir que l'on pouvait peut-être améliorer la réforme de la formation des enseignants. Sur le terrain, c'est souvent sport. Voici l'histoire d'une jeune prof qui a failli rater son stage de formation - le premier de sa vie - parce qu'elle n'avait pas de remplaçant. Pour en trouver un, elle était même prête à lui laisser son appartement... (lire l'article)
Posted on 16 February 2011 in en français | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: formation des enseignants, French education, prof, réforme
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