Violences à répétition. Professeurs en grève. Mauvais résultats
des élèves. Parents qui portent plainte contre l’Education Nationale.
Il est difficile de prétendre que ça se passe bien en Seine-Saint-Denis.
D’après un article dans Libération, « La
Seine-Saint-Denis veut sortir du ghettos pédagogique. »
Or :
- « dans les
collèges du département, 41,3% des professeurs ont moins de 30 % (16,8% au plan
national) »
- « les enseignants les plus expérimentés ne sont pas
affectés dans les établissements accueillant les élèves en difficulté, »
- « Ce turn-over des profs ne permet pas de constituer
des équipes pédagogiques avec des projets qui s’inscrivent dans la durée »
Tous ces problèmes sont connus depuis très longtemps. Et
rien n’a été fait pour les résoudre.
Si le gouvernement ET
les syndicats des enseignants souhaitent vraiment sortir la
Seine-Saint-Denis du "ghetto pédagogique", il faut commencer par la création d'une équipe stable, expérimentée et
motivée sous la direction d’un proviseur habilité à la gérer.
C'est-à-dire, pour sortir du ghetto il faut changer radicalement les règles de gestion
des établissements en difficultés.