Le gouvernement français souhaite organiser les groupes de compétences pour améliorer l'apprentissage des langues vivantes.
" Au-delà de ces mesures de portée nationale, chaque établissement doit s’attacher à améliorer l’organisation des enseignements de langues vivantes en organisant l’enseignement par groupes de compétences et en modulant les périodes d’enseignement ; » « Le travail en groupes de compétences est centré sur une activité langagière dominante que l’on souhaite renforcer chez les élèves tout en prenant appui sur une autre activité langagière dans laquelle les élèves ont plus de facilités. La constitution des groupes est modifiable au cours de l’année et est indépendante de la série, du statut de la langue choisie (LV1, LV2, voire LV3 pour certaines langues) et de l’organisation par classes. La démarche de projet est adaptée à ce mode d’organisation. Un alignement des horaires de langues vivantes est préconisé. »
Le SNES est contre:
→ ce serait la destruction du groupe-classe actuel, ce qui pose de nombreux problème à la fois organisationnels et didactiques.
Organisationnels car il faudrait que les proviseurs mettent un nombre considérable de classes en barrettes. Pour des raisons évidentes, les chefs d’établissement ont été jusqu’ici nos meilleurs alliés contre cette nouvelle organisation que le ministère essaie de mettre en place depuis 2001 même si les groupes de compétence s’appelaient auparavant dans les textes « Nouveaux modes d’organisation ».
via www.snes.edu